International audienceLa scénographie de "Journal du voleur" configure un éthos paradoxal, dont l’instabilité énonciative et référentielle interroge les rapports de places, à travers un faisceau d’appartenances collectives : pauvres, pédérastes, voleurs… Le discours personnel interpelle le(s) lecteur(s), selon diverses configurations pronominales dont il exploite la plasticité (nous/ils vs vous, on). Il met en tension le rapport à la doxa, dénoncée mais désignée comme fantasme. Sa stratégie argumentative confine donc au sophisme, car à la nécessité de se figurer autre répond le besoin de reconnaissance par l’autre. La représentation de l’altérité ne mise ni sur la valeur cryptique, ni sur la fonction identitaire de l’argot. Les saillances s...